Un homme casseur de ghettos et contre tous les communautarismes.
" Des voitures brûlent ? Des barricades ?
Ce n'est pas un autre Mai 68, c'est le diktat d'un autre siècle. D'un autre questionnement dont le cœur mendie d'autres réponses. "
La guerre des banlieues n'aura pas lieu signe l'entrée d'Abd Al Malik dans la galaxie littéraire. Tel Aimé Césaire dans son Cahier d'un retour au pays natal, il s'y engage " debout et libre ". Comme le Rimbaud des Lettres du voyant, il s'y conduit en " travailleur de la poésie ". À la fois visionnaire et paisible, il lance à la façon de Martin Luther King : "I have a dream !"
Il ose rêver et interpeller l'avenir. Il rêve de couleurs dans la grisaille des quartiers, de baume sur les blessures du quotidien, de lumière et d'amour dans les caves de l'obscurantisme. Il rêve de voir chacun trouver sa voie, comme il a lui-même trouvé la sienne. Il rêve que toutes les voies individuelles convergent dans la concorde et la fraternité.
"Comprenez bien, insiste Abd Al Malik, un message de paix dans les banlieues est un message universel. "
La guerre des banlieues n'aura pas lieu : un poète annonce une embellie !