Philippe Vallières est journaliste et biographe, et son sujet, Laurence Stewart (née Charier), une jeune vedette montante hollywoodienne d’origine québécoise qui incarne parfaitement le rêve américain.
Laurence n’est pas la seule à se confier à l’écrivain sur sa vie et son ascension vers la gloire ; sa sœur Chloé en a aussi long à dire, et tente de s’immiscer le plus possible dans ce projet de biographie et même dans la vie privée du biographe. Philippe doit aussi se plier au droit de regard de Catherine Steinbeck, l’agente de Laurence (et petite-cousine du romancier du même nom, lien de parenté qu’elle exhibe à la moindre occasion !), qui veillera à ce que rien pouvant porter atteinte à la réputation de Laurence ne soit mentionné dans le livre. Et finalement, Philippe doit évidemment des comptes à son éditeur ainsi qu’à l’éditeur américain, qui s’attendent à un récit révélant des histoires inédites sur la vie privée de l’actrice, et ce, à l’intérieur de délais extrêmement serrés.
À mesure que le narrateur sent son projet de biographie déraper - tout comme sa santé mentale -, déchiré entre les exigences de tous les gens impliqués dans l’affaire, les lecteurs sont aspirés dans une spirale dont il est bien difficile de s’extraire.