La Lady Macbeth de Mtsensk (1865) de Nikolaï Leskov met en scène la première tueuse en série de la littérature russe, l'une des premières héroïnes de cette littérature à enfreindre l'interdit sexuel. Elle annonce les femmes émancipées et dangereuses de la modernité fin de siècle. Cette traduction reste au plus près des stratégies narratives de l'auteur entre folklore et littérature savante. Elle invite à une nouvelle lecture du petit chef-d'oeuvre de Leskov, qui utilise la tradition du conte oral comme un instrument de subversion et de parodie.