La langue des oiseaux et autres contes du palais
À l'époque dite « des Printemps et Automnes », en Chine, vivait un jeune homme pauvre répondant au nom de Chang. C'était un disciple de Confucius, et il possédait un don très particulier : il comprenait la langue des oiseaux. Dans la cour de la maison de son maître, absorbé par ce qu'il entendait, il en oubliait la présence de ses camarades et devenait l'objet de leur raillerie.
Un midi, rentré chez lui, Chang se rend à la cuisine pour préparer son déjeuner. Il découvre la jarre vide : plus un grain de riz. Tandis qu'il se tourmente et cherche une solution, une pie venue se poser sur une branche d'arbre devant sa fenêtre lui dit : « Chang le Bon, Chang le Grand, un gros agneau gît à côté des champs. Va vite le prendre, à l'est de la ville. À toi sa chair et à moi ses tripes ! » Chang, incrédule, part à la recherche de l'aubaine annoncée...
Quatre contes classiques chinois où les hommes gagnent en sagesse en écoutant les animaux.