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« Lorsque j’ai été reçu à l’Éna, il y a vingt-quatre ans, mon père m’a adressé une lettre, non pas de félicitations, mais de mise en garde, m’alertant sur les dangers qui guettent ceux qui entrent dans une caste. Il est mort peu après, mais sa lettre n’a cessé de m’accompagner. Je l’ai gardée précieusement, relue mille fois, jusqu’à sa disparition inexpliquée la nuit où j’ai quitté le gouvernement de Nicolas Sarkozy en 2010. Cette perte a provoqué un vertige, une panique, un dénuement. Et une quête éperdue pour lui redonner corps, en restituer la substance. J’ai compris qu’elle était au coeur même de mes engagements. Cela m’a conduit à explorer des questions auxquelles j’avais jusqu’à présent refusé de répondre. De quoi est fait notre engagement ? De rencontres, de souffrances, de frustrations, d’indisciplines, de hasards, de gaffes, de disputes, d’émois, de legs, de défis. De sous-entendus, de mots lus, de personnages réels ou fantasmés. Autant de souvenirs qui s’entrelacent comme une natte. La Lettre perdue raconte ce qui m’a entraîné dans l’univers public, ce qui m’a guidé dans Emmaüs, ce qui m’a amené à me passionner pour la lutte contre la pauvreté, ce qui a déterminé mon rapport très particulier à la politique, ce qui m’a protégé tout en me poussant à prendre des risques avec certains conformismes. On y partagera des rencontres avec des personnages illustres, comme l’abbé Pierre ou Muhammad Yunus, et d’autres anonymes, dont l’influence aura été décisive. On voyagera dans l’hôpital, dans les ministères, dans les centres d’urgence et dans tous ces lieux, à la charge affective si forte, qui jalonnent l’itinéraire d’un engagement.