Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère " pornographique ", censure à tout va sous prétexte de protéger " la jeunesse ", les " sentiments des croyants " ou la " dignité humaine "...
Désormais, faute de pouvoir s'attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l'ordre sexuel s'en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, Ruwen Ogien propose un ensemble d'arguments en faveur de la liberté d'offenser : Pourquoi n'est-on pas libre de voir ce qu'on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu'on ne demande pas aux œuvres d'autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?
Un manifeste brillant et subversif, pour la liberté d'expression et de création, et contre la panique morale.