À la fin de l'été 1959, Pasolini quitte
Vintimille, au volant de sa Millecento, pour rejoindre
Trieste sur la côte adriatique. Il traverse alors des villes
et des paysages italiens, dévoré par la splendeur et la
fragilité des lieux et des hommes, dévoilant au gré des
rencontres leur vérité, et la sienne.
Toute l'Italie des bords de mer nous est alors offerte
par la magie du verbe de ce poète, ce touriste singulier
qui entretient avec lui-même une longue réflexion sur
la vie, la beauté et la mort.