En 1860, la raison sociale : — Lafrogne père et fils, droguistes à Villotte, — figurait encore en tête des factures de la maison, bien que, depuis plusieurs années déjà, Lafrogne père dormît sous les hautes herbes du cimetière Sainte-Marguerite. Cet établissement, fort achalandé, était connu dans tout le Barrois sous le nom de Magasin des Deux Barbeaux, grâce à l’idée ingénieuse du père Lafrogne, qui avait pris pour enseigne les armes de Villotte : « deux barbeaux adossés, sur champ d’azur semé de croizettes d’or.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.