Monsieur Guillaume, marchand drapier, successeur de Monsieur Chevrel et ami de Jean-Jérôme Cardot, quoique riche et puissant vit dans l’austérité la plus complète, approuvé en cela par son épouse et ses deux filles Augustine et Virginie.
Cependant ce paisible négoce va être troublé par l’arrivée de Théodore de Sommervieux, aristocrate, peintre, amoureux de la beauté en général, volage, mais voué corps et âme à son art.
Lorsque l’histoire commence, Théodore est en admiration devant Augustine qui apparaît à la fenêtre d’une vieille maison dans un vieux quartier de Paris. Théodore semble ne plus pouvoir détacher son regard de ce portrait vivant. Éperdument amoureux d’Augustine ou de l’idée qu’il se fait d’elle, il demande sa main et l’épouse malgré les réticences de Monsieur Guillaume, et encore plus de Madame, qui voit d’un mauvais œil ce changement de classe pour sa fille. À juste titre car, les premiers feux de l’amour passés, Théodore ne trouve plus aucune consistance à sa femme, qui lui paraît fade.
Théodore a besoin de sensations fortes. Il va les chercher chez une créature cruelle, la duchesse de Carigliano, qu’Augustine vient ensuite supplier de l’aider en lui donnant des recettes de séduction. Mais les conseils de la duchesse n’ont aucun effet sur le comportement d’Augustine, qui dépérit et meurt de chagrin.