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Ceux qui chantaient " Maréchal, nous voilà " ne se doutaient pas qu'ils entonnaient une mélodie écrite par un compositeur juif polonais, qui allait mourir en déportation à Auschwitz. L'histoire surprenante d'une mélodie à succès et de son auteur, dont l'auteur a reconstitué l'existence. "C'est vrai", "Paris sera toujours Paris", "Félicie aussi"... Durant les années 1920 et 1930, Casimir Oberfeld signe les musiques de certains des refrains les plus populaires de Mistinguett, Maurice Chevalier, Fernandel et Arletty. On lui doit aussi les thèmes de nombreuses revues de music-hall et d'une soixantaine de films (Le Schpountz, Fric-Frac...).Cruelle ironie de l'Histoire : en 1941, tandis que le compositeur est assigné à résidence à Uzerche, La Margoton du bataillon, son air d'opérette créé en 1933, est plagié et devient le refrain de " Maréchal, nous voilà ".Ceux qui entonnent alors l'hymne vichyste ignorent que la mélodie est celle d'un juif polonais interdit de toute activité officielle. Oberfeld mourra d'épuisement en déportation à 42 ans, lors de la "marche de la mort" précédant la libération du camp d'Auschwitz – dont il a été le pianiste en 1944.Jean-Pierre Guéno a reconstitué le parcours de ce compositeur oublié, au talent égal à celui d'un Maurice Yvain ou d'un Vincent Scotto, avec le concours de son fils Grégoire, dont il évoque aussi l'itinéraire singulier.