Lorsque le vent s’est élevé avec trop de violence et que la mer a grossi de manière à empêcher le navire de continuer sa route au milieu des lames dont le choc pourrait l’endommager, on met à la cape, sous une voile que l’on présente obliquement au vent. Dans cette position, le bâtiment, conservant très-peu de vitesse, dérive en cédant plutôt à l’impression de chaque vague, qu’en y résistant. Son avant, s’offrant à chaque coup de tangage à la lame qui déferle, reçoit quelquefois des chocs très-forts ; mais le navire culant alors dans le sens de la force de la lame, évite au moins le danger qu’il y aurait à la rencontrer avec une vitesse opposée à sa direction.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.