La Métamorphose suivi de Dans la colonie pénitentiaire
« Et si je redormais encore un peu et oubliais toutes ces sottises ? »
Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas !
Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens, en somme - père, mère, sour -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer.
Dans la seconde nouvelle, l'expérimentation se fait en direct : un soldat est le jouet d'une machine infernale.
La Métamorphose est sans doute l'oeuvre la plus célèbre deKafka. À travers ces deux récits, on perçoit son talent pour exprimer l'angoisse humaine face à l'absurdité de l'existence.