Patrick Saint-Just a un faible pour les rapports de domination entre femmes ; il aime aussi les uniformes, l'odeur du cuir, les lieux fermés ou peuvent régner certains despotes en jupons : châteaux, cliniques, prisons, casernes... On n'a pas oublié Le Manoir du vice ni La Caserne des perverses. Le voici qui se penche sur les années noires. Une de ses tantes qui eut le crâne rasé à la Libération lui a raconté certains souvenirs, dont il vient de tirer ce livre sulfureux. Pour se venger des hommes de sa famille qui avait abusé d'elle, une jeune fille s'engage dans la milice et devient le jouet sexuel et l'âme damnée de sa supérieure hiérarchique. Bien sûr tout cela est purement imaginaire. Du fantasme à l'état pur...