On retrouve dans ce quatrième volet des aventures d'Eraste Fandorine les mêmes qualités - intrigue aux multiples ramifications, clins d'oeil discrets à l'actualité - que dans les volumes précédents.
De retour du Japon, Eraste Fandorine revient à Moscou accompagné de Massa, son truculent serviteur nippon, un virtuose des arts martiaux qui lui a plusieurs fois sauvé la vie. Poursuivant sa carrière dans la police, il a été nommé responsable des missions spéciales auprès du général gouverneur de Moscou, le prince Dolgoroukoï. Le jour de l'arrivée du jeune homme, le général Sobolev, surnommé "Achille" par ses camarades de combat, gloire nationale depuis ses hauts faits dans les Balkans, est retrouvé mort. Il s'agit de toute évidence d'une crise cardiaque, survenue dans l'hôtel où est descendu Fandorine. D'emblée, pourtant, ce dernier a des doutes : l'homme était un hercule, dans la force de l'âge, et certains indices lui donnent à penser que l'affaire, moins simple qu'il n'y paraît, est peut-être même une affaire d'Etat...