« Je suis mort » écrit Mallarmé à Théodore Aubanel en juillet 1886, puis, un an plus tard, à sonami Cazabs Emphase rhétorique ? Complaisance à la crise qui le mine ? C'est à une étude sur cette mort paradoxalement créatrice que Léo Bersam convie son lecteur Rompant avec une certaine critique qui eut ses lettres de noblesse, il invente un mode de lecture sans surplomb de l'oeuvre mallarméenne afin d'interroger la nature de cette mort que le travail du vers a révélée, de repérer ses expressions et ses conséquences dans l'écriture poétique elle-même
Paru aux États-Unis en 1982, ce petit livre, qui n'a aujourd'hui rien perdu de son éclat, ouvre (a voie a une nouvelle approche de la sublimation