Si la course au gigantisme domine la chronique du monde des entreprises depuis dix ans, les déboires de certaines méga-fusions révèlent la fragilité des monstres industriels tandis qu'une certaine catégorie d'entreprises, à bien y regarder, innove, investit, dégage des bénéfices : les moyennes entreprises.
Or, ces structures de 100 à 3000 salariés - aux trois quarts patrimoniales, les autres étant filiales de grands groupes - souffrent en France d'une inexistence légale alors que leurs effectifs cumulés sont supérieurs à ceux des autres catégories d'entreprises et qu'elles sont les «championnes de la croissance durable» : de taille humaine, indépendantes ou autonomes, elles favorisent l'innovation et s'adaptent mieux que les autres aux sollicitations du marché. Elles constitueront bientôt l'essentiel des réseaux des grands groupes.
Ecrit dans un style alerte et imagé, ce livre d'information économique milite notamment pour l'abandon du vieux sigle «PME», aujourd'hui dépassé, et comporte une adresse au Gouvernement afin qu'il cible mieux ses décisions en matières administrative, fiscale ou sociale.