L'histoire, c'est la liberté puisqu'elle appartient aux Hommes plus qu'à Dieu. À Dieu qui, s'il en connaît la fin, s'abstient d'en manipuler le cours.
Entre roman historique et histoire romancée, La Nature du temps emprunte à l'un et à l'autre.
L'attente patiente d'un mari fugitif sert de prétexte à une traversée romanesque et méditative du temps et de l'univers. Les pérégrinations d'Albert, infatigable voyageur des siècles, illustrent l'éducation d'adolescents attentifs et qui apprennent, chemin faisant, que l'irréel n'est pas triste, que le fantastique n'est pas toujours cruel et que les pieds de nez à l'histoire sont tout à fait excusables.