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La Nuit des autres, on peut y pénétrer, par exemple, à l’occasion du quart d’heure que le théâtre offre « à toute personne désireuse et capable de justifier sa vie, ses vertus ou ses vices ». Avec un parfait cynisme, le meneur de jeu, pivot impavide des confrontations, sélectionne sur scène les candidatures les plus « typiques ». Traités par lui comme des choses, les candidats restent sans défense aux ordres de leur fatalité, et tour à tour « se déshabillent » au moral. Du rongeur d’ongles au ventru, de la comédienne au couple, de l’homme seul à la boiteuse, tous crachent au public voyeur leur humiliation et leur souffrance de ne pouvoir ou ne vouloir communiquer. Le petit prophète, au cours de cette pièce en deux actes et 9 scènes, n’a cessé de harceler le meneur de jeu : de quel droit fouille-t-il ainsi les secrets des gens ? En les expulsant après leur « confession », pourquoi leur refuser le moindre espoir ? Au bout de sa colère utopique pour une humanité sans huis clos, le petit prophète déclenchera un drame. Personnage central, ambigu, le meneur de jeu représente à la fois un dieu qui aurait pris ses distances ; le maître du scandale qui rapporte gros à ses actionnaires ; le symbole de la communication tronquée, remplacée par son apparence. Et la révolte du petit prophète qui veut changer le monde n’engagera que lui-même, de façon négative. Ne resterait-il à l’homme que la conscience de sa solitude ? Non sans aperçus choquants, il est vrai, sur la réalité profonde d’autrui — ce continent mal éclairé.