En 1975, Michel Audiard entame une longue nuit. La mort de François, son « petit garçon », fait remonter à la surface d'autres deuils mal ensevelis sous les décombres de la Libération. Une seule nuit ne suffit pas à redonner vie à ses souvenirs, aux fantômes de son passé.
Complainte, requiem ou rêverie hallucinée, La nuit, le jour et toutes les autres nuits est un voyage au bout de l'errance.
Michel Audiard plaçait la littérature au-dessus de tout, même du cinéma. Grand lecteur, ce conteur trouve enfin le sursaut pour parler de lui après avoir tant fait parler les autres. Avec La nuit, le jour et toutes les autres nuits, prix des Quatre Jurys 1979, il nous fait entrer par l'étroite porte du caveau dans un de ses meilleurs scénarios.