Les guerres déferlent sur le monde ; tout laisse
présager que cette situation va durer et avec de
nouveaux acteurs. Dans ce contexte, les bavardages
sur la paix n'intéressent pas Andrea Riccardi. Ils ont
fatigué tout le monde. Il s'agit plutôt «de repenser
aux moyens de parvenir à la paix et de la stabiliser».
En somme, la paix est une conquête. À la proposition
qui s'est révélée désastreuse de devancer les terrorismes
par la guerre, Riccardi oppose la recherche concrète
d'une paix préventive. Il répond aux thèses de
Huntington sur le choc des civilisations. Il s'interroge
sur les motivations de la paix, sur les moyens de la
vivre et de la réaliser, exemples à l'appui.
«La paix est une chose trop sérieuse pour être
réservée aux politiques et aux diplomates. La paix est
notre affaire, elle est notre mission.»
Le livre-phare d'un contemporain capital.