Chaque époque inclut celle qui l'a précédée, et chaque époque en voit surgir une nouvelle. L'époque nouvelle, en train de venir, doit « percer » l'ancienne en train de partir. Ce qui est « devenu » se défend avec la rigidité de l'âge à laquelle s'ajoute la bonne conscience de la routine. Le nouveau exerce la pression avec l'impétuosité maladroite de l'énergie encore inexpérimentée. La dignité de la tradition, la gloire des ancêtres auréolent ce qui est ancien, mais la fatigue et l'ennui marquent ce qui a commencé à tourner à vide.
La réalité, découverte par l'époque qui touche à sa fin, de révèle de plus en plus comme celle dans laquelle il est possible d'exister en tant qu'êtres conditionnés, mais non de vivre dans la plénitude de notre humanité.
Son oeil intérieur une fois développé, l'homme s'aperçoit que le contenu d'une expérience marque le début d'une nouvelle vie. La percée vers cette « expérience » est le tournant de la vie humaine, le début de la « Metanoïa » ou Grande Conversion.
Cette Grande Expérience marque le commencement d'une vie plus profonde. Ce n'est que l'« enracinement » dans cette expérience qui donnera à l'homme sa maturité, le rendant capable de laisser d'accomplir « la percée de l'être ».