«Traduire, c'est transiter d'un système à un autre,
d'un code linguistique et/ou sémiotique à un autre,
de l'oral à l'écrit, avec des interprétations successives
entre lesquelles se creuse l'espace interstitiel
du sens».
Les modèles heuristiques auxquels doivent faire
appel les médiateurs linguistiques, ces nouvelles
figures professionnelles formées dans les universités,
prolifèrent, sans qu'une étude systématique
des paramètres cognitifs et psychologiques qui
régissent l'activité du traduire ne soit réellement
évoquée. Grâce à une réflexion pluri-disciplinaire
(sémiotique, linguistique des corpus, traductologie,
psycholinguistique), le groupe de recherche sur les
Aspects Psycholinguistiques de la Traduction
(R.A.P.T. - Université de Bologne) composé de francisants
spécialistes de traduction vers la langue
seconde, et de linguistique contrastive, se propose
d'étudier les modèles d'apprentissage de la traduction,
et de les analyser à la lumière de la psycholinguistique.