Trois grandes parties structurent la réflexion autour de la persévérance scolaire. La première propose des éléments de problématisation. Est notamment soulignée l'importance des savoirs expérientiels et des compétences relationnelles, du droit à l'erreur et des dynamiques transactionnelles, l'évaluation des politiques de prévention du décrochage nécessitant de nouveaux cadres d'analyse. Dans un second temps, l'accent est mis sur des observations de terrain en Franche-Comté et dans les Hauts-de-France, à Saint-Nazaire et à Nîmes, les projets innovants mis en place allant de pair avec le renforcement de l'estime de soi ou le développement du pouvoir d'agir. Les derniers textes se réfèrent à des études de cas relatives aux dispositifs de retour à l'emploi, aux programmes de lutte contre les addictions, la précarité ou l'exclusion avec, en toile de fond, une quête de reconnaissance, de bien-être ou du vivre ensemble.