La petite fille qui ne savait pas haïr
Catholiques d'origine biélorusse, Lidia Maksymowicz et sa famille sont déportées au camp d'Auschwitz-Birkenau en décembre 1943. La petite fille n'a alors que 3 ans et est séparée de sa mère dès son arrivée sur le quai quand le terrible Dr Mengele repère ses beaux yeux bleus dont il veut se servir pour ses expériences. La mère de Lidia, risquant à chaque fois sa vie pour lui rendre visite, est son seul lien avec l'humanité.
Enfant traumatisée, Lidia survit toutefois à ces treize mois d'enfer. Malheureusement, à la libération du camp, sa mère disparaît dans les épouvantables marches de la mort. La petite fille est confiée à une famille polonaise et commence une nouvelle vie à l'ombre du camp abandonné, qui devient parfois un terrain de jeux... En grandissant, elle ne pense qu'à revoir sa mère. Celle-ci la cherche aussi dans les ruines d'une Europe déchirée par le rideau de fer. Elles se retrouveront sur un quai de gare à Moscou, en 1963.
Aujourd'hui, Lidia a choisi de faire la paix avec son passé, car « haïr, c'est souffrir encore plus. »