La France va économiquement mieux, mieux que l'Allemagne ou l'Italie, mais moins bien que les États-Unis. Elle a eu peur de rater cette reprise, elle s'inquiète qu'elle s'achève bientôt, elle craint qu'elle ne soit trop faible. Notre pays se met en position pour changer, mais à regret et avec peine, qu'il s'agisse de retraite, de santé, de recherche ou de secteur public. Le pays de la Révolution n'aime pas la réforme. C'est tout ou rien. Va donc pour rien!
Et si, au lieu de dire que rien ne peut changer, que tout va de mal en pis, nous regardions ce qui se passe vraiment chez nous? Et qui n'est pas si mal, grâce à nos jeunes, nos entreprises, nos cadres, nos chercheurs, nos patrons, nos ouvriers et tous les autres. Et si nous regardions nos succès, que nous rendons plus durs à obtenir, et nos capacités qui piaffent?
Et si nous allions de l'avant? Car, nous le savons, il y a des solutions, rapidement bénéfiques pour tous. Et si nous avancions, pour faire reculer la peur?