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Le 18 juin 1978, le père Gaston Fessard s’est éteint, laissant entre autres écrits inédits ou inachevés le brouillon dactylographié d’un ouvrage consacré à la philosophie historique de Raymond Aron. Le père Fessard, Normand, saisi par la vocation religieuse à l’âge de seize ans, théologien et jésuite ; Raymond Aron, philosophe, sociologue, économiste, juif assimilé par la France et se déclarant incroyant : deux amis. Deux amis liés par la réflexion philosophique, un mutuel respect, une profonde confiance, la plus parfaite discrétion. Le livre du père Fessard joue sur plusieurs niveaux. Le plus apparent est celui où il étudie, au fil des écrits successifs, l’évolution de Raymond Aron aux prises avec son propre « être juif » en face de l’État d’Israël et des menaces croissantes qui pèsent sur lui. Plus profondément, cette évolution apparaît à l’auteur comme une illustration particulièrement saisissante de « la condition historique », telle que Raymond Aron l’avait analysée dans sa thèse de doctorat, intitulée « Introduction à la philosophie de l’Histoire ». Cette évolution permet en même temps au père Fessard d’aller plus loin que la thèse, dans une direction où Aron refusait de s’engager. Enfin, au niveau le plus profond, le père Fessard trouve, dans le fait qu’Aron refuse théoriquement d’appartenir au « peuple élu » alors qu’il ne peut s’empêcher de vivre pratiquement sa « solidarité paradoxale » avec lui, la confirmation de sa propre conception théologique de l’histoire — naturelle, humaine, surnaturelle —, dominée par la dialectique du « Païen », du « Juif » et du « Chrétien ».