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Dans ce troisième volet de La Physique amusante, l’auteur part d’une question naïve en apparence, "Est-ce que l’univers invente ou bien rabâche?", pour se l’appliquer à lui-même : "Est-ce que j’invente ou rabâche ?". Il emprunte, pour y répondre, La nébuleuse du songe. Comme s’il avait été là au commencement de l’univers, il parcourt l’histoire des découvertes qui, de Ptolémée, Copernic, Kepler, mènent à Bach ou Mozart, et s’aperçoit à la fin que "le corps et sa mémoire en savent plus long que nous." Ce que l’amour, dans son éternel recommencement, nous apprend aussi. Empruntant, dans une deuxième partie des Voies de contournement, il revient sur un mode plus détaché et contemplatif aux questions sans fin que la création nous pose.
Les lecteurs non-scientifiques s’enchanteront de cette explication rêveuse et intime des mécanismes obscurs de l’univers. Les amateurs de poésie suivront avec bonheur le rythme de ces vers ajustés à la pertinente équation de l’espace et du temps.