Anne Hirsch et Maria Nowak ont voulu raconter le combat
des exclus pour reconquérir une vie normale, et expliquer les
obstacles qu'ils auront à surmonter.
Il y a Rosa, vingt-cinq ans, ancienne d'HEC, qui par son
association de microcrédit, «la banque des pauvres», veut
financer les projets des plus démunis ; Mme Bichette, couturière
jour et nuit, qui rêve de monter une boutique de sous-vêtements
féminins ; Djamila qui se bat pour ouvrir le premier
cabinet d'avocat de la cité... et bien d'autres encore.
Sur la Place des invisibles, Rosa affronte l'administration, la
rigidité du droit, les extrémistes qui s'opposent au travail des
femmes... la peur, la solitude.
Et de cette lutte peut naître l'espoir, puis le succès.
Anne Hirsch a su transformer l'histoire de ces «invisibles»
en un roman d'aventures, vif, drôle, sensible. Les commentaires
de Maria Nowak ponctuent les chapitres et apportent un
éclairage plus général, à la manière du Professeur Henri
Laborit dans Mon oncle d'Amérique.