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La poesía piensa, se indigna: comunidad poética contra capitalismo cultural. En La poesía no está sola, Michel Deguy construye una «poética poética», es decir, un «tratado de poética» que reposa en el rigor de una reflexión filosófica actual y que no descuida su escritura. Este libro es, pues, un tratado escrito de forma poética precisamente... «en una época en que las sociedades de consumo, asignando a la poesía una función en el ámbito æcultural', en medio de las tareas, iba a decir de la seguridad, de las tareas sociales en general, corren el riesgo, consumiéndola, de perderla a la velocidad dinámica de un discurso sobre la conservación del patrimonio y sobre la creatividad o la expresividad.» El rigor del concepto y la obsesión por la literatura: La poesía no está sola insiste así en la necesidad de comprender el verdadero alcance y lo propio de la poesía, que no es precisamente «el capitalismo cultural» que nos invade en nuestros días, sino el acercamiento radical de elementos dispares mediante el «como» de la metáfora, la analogía, la comparación, etc. Porque a través del «como» la poesía establece su propia modalidad del juicio («a es-como b») y configura nuevas comunidades: «el pensamiento comparante: uno no es el otro, uno es como el otro; y, a este precio, ænosotros' podemos formar un ænosotros'.»