Sôsuke sait que la vie ne lui accordera guère plus que ce qu'elle lui a déjà accordé. Il sait que rien ne viendra rompre la monotonie de son existence, soulager son ennui ou apaiser ses remords. Mais comme la plupart des hommes il ressent parfois qu'un destin ne peut se résumer à cela. N'y a-t-il pas un moyen, ne serait-ce qu'un seul, de s'élever au-dessus des problèmes sans solutions dans lesquels la vie nous tient enfermés ? Est-il concevable qu'à notre prison il n'y ait pas de porte ?