« Comment appelleras-tu ce livre ? demanda Nalle.
— Je l’appellerai, si tu le veux bien, « La Porte d’Ivoire », répondit Anselme.
— Pourquoi ?
— Parce que tous ces contes, que je t’ai contés, sont divers comme les songes qui nous hantent, et les pensées qui nous assaillent.
— Cependant tes histoires sont mélancoliques ou tragiques, et tes rêves ont plus souvent passé par la porte de corne que par celle d’Ivoire.
— Tu ne les juges ainsi que par défaut de réflexion.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.