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No fueron extrañas las apariciones malintencionadas de la poesía y los poetas en la narrativa de Benito Pérez Galdós. El poeta convencional, el falso poeta, puede considerarse uno de los tipos criticados por Galdós, junto al aristócrata decadente que dilapida sus rentas. A veces es incluso el mismo género poético el que se pone en duda. Pero tampoco debemos desdeñar la continua aparición de referencias poéticas que involucran en las aventuras y las desventuras a Homero, Garcilaso, Cervantes, Quevedo, Lord Byron, Espronceda y otros muchos poetas, reales o inventados. En manos del novelista, la poesía acabó convertida en una perspectiva importante a la hora de analizar la condición humana y las posibilidades literarias de cada época. Luis Cernuda, uno de los poetas que mejor supo leer a Galdós, lo señaló en una entrevista de 1945: Pocas obras literarias sobrevivirán a su época, si la experiencia humana de que son reflejo no está ocasionalmente asistida por la poesía? «No he leído de novela reciente donde la poesía intensifique pasajes como el del sueño del usurero en Torquemada en la hoguera». Luis García Montero es Catedrático de Literatura en la Universidad de Granada. Entre sus libros de poesía, El jardín extranjero (1983), Habitaciones separadas (Visor, 1994), Vista cansada (Visor, 2008), No puedes ser así. Breve historia del mundo (Visor, 2021) y Un año y tres meses (2022). Entre sus ensayos, Poesía cuartes de invierno (1987), El sexto día. Historia íntima de la poesía española (2000), Un velero bergantín (Visor, 2014), Un lector llamado Federico García Lorca (2016) y Las palabras rotas (2019). Actualmente dirige el Instituto Cervantes.