Après la Première Guerre mondiale, Andreas s'éprend d'une veuve accorte. Il a perdu une jambe, mais a reçu une décoration: le marché est acceptable. Un jour, un homme riche et distingué l'insulte dans un tramway. L'altercation dégénère, Andreas se sent profondément humilié. Un roman tendre et mélancolique sur l'époque singulière de l'après-guerre.
«Un invalide qui a une bonne place et une bonne pension est loin d'être un mauvais parti, surtout après une guerre.»
«Avec cette fable, Joseph Roth a exercé là ses premiers traits contre une société autrichienne moribonde que Broch, Musil ou Zweig, ses contemporains, ont également dépecée avec la même douloureuse attention.»
Le Monde