La révolution culturelle nazie
Pour les nazis, la « culture » était à l'origine la simple transcription de la nature : on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installées en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme en Germanie, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes que sont l'égalité, la compassion ou l'abstraction du droit.
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une « révolution culturelle », retrouver le mode d'être des Anciens et faire de nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie. Grâce à la révision générale des normes et à la réécriture de l'histoire de l'Occident, il devenait licite, moral et prescrit de frapper et de tuer.