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Desde su aparición en la «Bibliothèque des Curieux» en 1913, La Roma de los Borgia ha sido calificada indistintamente como blasfema, pornográfica, antirreligiosa, etc... Sin embargo, la obra de Apollinaire intenta reflejar a modo de fresco la atmósfera del crimen, crueldad y terror de una época que llegó al máximo grado de depravación con la familia Borgia, cuyos miembros más destacados fueron el papa libertino Alejandro, entregado a los placeres más abyectos en el Vaticano, el asesino y verdugo César Borgia, y la hermosa envenenadora Lucrecia. Fue Lucrecia quien ayudó a la casa de los Borgia a alcanzar las cimas que pretendía. Fue Lucrecia la que, al principio de forma inconsciente, más hizo para llevar el apellido de los Borgia muy lejos y muy alto en el temor y en el desprecio. «El veneno forma parte de la familia: lo empleaban por cualquier motivo, y sobre todo sin motivo. Los edictos represores están familiarizados con ese modo de asesinato, hasta el punto de que el envenenamiento sólo se castiga si afecta a un grupo o a una colectividad. Por así decir, el veneno está admitido, y puede decirse que casi ha recibido consagración oficial.» «Lucrecia se convertía en la gran favorita de Roma. En Roma se admitía como cierto que Lucrecia era honrada por su padre Alejandro VI con los favores más íntimos.» Apollinaire