Will gare son van devant le Salt Café et y loue une chambre. Personne dans les parages, excepté Zach, un vieux mécanicien noir, et Singer, un adolescent orphelin recueilli par Amy, la tenancière du motel. Mais qu'est venu faire Will en plein désert texan ? Et qui repose dans le cercueil, à l'arrière de son camion réfrigéré ? L'escale au Salt Café va se prolonger jusqu'au terme du livre et révéler un à un les liens du sang qui unissent cette poignée de personnages.
Entre deuils amoureux et malentendus familiaux, la construction polyphonique de ce roman apporte une dimension nouvelle à l'imaginaire cruel et initiatique qui hantait déjà Les Yeux secs. On sent dans La Route de Midland un style arrivé à pleine maturité à force de donner la parole aux démons de l'enfance.