De Nikos Kazantzaki, on ne connaît souvent que le roman Alexis Zorba, adapté au cinéma. Pourtant, cet écrivain né en Crète sous la domination ottomane est l'un des plus grands penseurs grecs du XXe siècle. Auteur de romans, de récits, de pièces de théâtre et d'essais, il fut l'élève de Bergson et découvrit Nietzsche, dont la philosophie l'inspira toute sa vie. Il se nourrit également de la figure du Christ, de bouddha et de Lénine.
Nikos Kazantzaki fut amené à croiser plusieurs fois la route de la grande Histoire. Témoin oculaire de la Révolution russe et des deux grandes guerres du XXe siècle, il décida, à partir de 1920, de parcourir le monde. Son périple, qui s'interrompra l'année de sa mort en 1957, le conduira en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Russie, en Espagne, au Moyen-Orient, en Angleterre, au Japon et, pour finir, en Chine. Parmi les personnages charismatiques qui marqueront sa vie, il rencontrera notamment Panait Istrati, Maxime Gorki, le poète Marinetti, Victor Serge, Mussolini et le leader chinois Zhou Enlai.
Dans ce deuxième tome, Allain Glykos et Antonin nous font vivre le périple de Nikos Karantzaki, ce Crétois enraciné mais qui, toute, sa vie, fut à l'écoute de la rumeur du monde.
Je n'espère rien,
je ne crains rien,
je suis libre