L'engagement de Breton, Aragon, Éluard et Péret dans les rangs du parti communiste français en 1927 ouvre le second chapitre de l'histoire du surréalisme. Au programme de subversion, d'affolement du réel prôné par le manifeste fondateur du mouvement (Lâcher la proie pour l'ombre !), l'adhésion au matérialisme dialectique impose une prise en compte objective du réel. Paraphrasant Éluard, Breton invite alors les surréalistes à « fonder une physique de la poésie ». L'objet, sous des formes et des espèces qui n'allaient plus cesser d'être réinventées, devient la réponse poétique et critique à ce réalisme imposé.