La société de surveillance, stade ultime du libéralisme
La société de surveillance qui se met en place scelle-t-elle la fin du projet libéral de « société ouverte » ? Non, répond Guillaume Travers, elle en est au contraire l'aboutissement logique. C'est la raison pour laquelle les libéraux promouvront tôt ou tard toutes les méthodes techniquement possibles de contrôle social : puçage des populations, reconnaissance faciale, modifications géniques, 5G, etc. Pour éclairer ce paradoxe, il faut revenir aux sources de la conception libérale de la liberté, et mettre en lumière ses impensés. Ce à quoi s'attache cet essai. Face à la liberté abstraite des libéraux, il appelle à retrouver une conception classique de la liberté, qui a prévalu tant dans le monde antique que médiéval - et pas sa falsification orwellienne.