« Jésus a eu pitié de ces foules, de nos jours, qui en a pitié ? »
1er mai 1928, dans le quartier de Charonne à Paris. « J'ai soif de Dieu », prononce une dernière fois le père Anizan sur son lit de mort. Au dehors, le peuple qu'il a tant aimé s'apprête à célébrer la Fête du travail.
Cette soif ardente, Jean-Émile Anizan la ressent depuis sa jeunesse, mêlée d'un désir brûlant de servir les pauvres.
Passionné de Dieu comme des gens du peuple, pauvre parmi les pauvres, fidèle malgré les épreuves, fondateur des Fils de la Charité... Voici l'histoire d'un homme intrépide, qui a su apporter l'amour de Dieu dans la foule délaissée des ouvriers du XXe siècle naissant.