Trois récits (ou longues nouvelles ? ou micro-romans ?)
Le lien entre les trois ? La célèbre sonatine sans doute. Mais aussi l'insignifiance des personnages.
Celui de La sonatine de Clementi est esclave de son passé, du souvenir d'une femme, d'une ville, Florence, où traîne encore le souvenir de Savonarole.
Dans Un héros à la sarbacane, un homme quelque peu veule, ballotté au gré des événements et notamment de la guerre, est promu bien malgré lui au rang de héros et se retrouve prisonnier d'une étiquette.
Le pion du troisième évoque le quotidien d'un surveillant de province, ni meilleur ni pire qu'un autre, victime et partie de la médiocrité ambiante.
Un monde certes guère brillant, mais où le sombre laisse transparaître l'humour.