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La poesía tiene con el amor una relación tan antigua como compleja. Este libro de Carlos Frias de Carvalho (Ourém, 1945), escrito en un lenguaje breve e intenso, despojado de excesos innecesarios, a los que hace mucho tiempo que nos tiene acostumbrados, nos habla de la invención agridulce del amor, del dibujo cambiante que el ardor permanente del deseo recorta en el suelo de la existencia. Fruto de las llamaradas huidizas y fulgurantes de un incendio en la oscuridad, el amor es la sed total, sombra que contiene el sol que la generó en cada circunstancia, porque es razón y corazón, claridad que ciega y se autodestruye». Escribió José Manuel de Vasconcelos acerca de la sustancia de la sombra. De la poesía de Carlos Frias ha escrito Clara Janés: «Estamos ante un libro [poema a una diosa india] excelente y modesto, que exhala poesía sin imponerse. Se abre y un aroma se escapa y extiende en derredor, el aroma de la verdadera poesía. Y en cada página asoma el poema, siempre breve, como un haiku, ligero como el vuelo de un pájaro, tímido, como la sombra del ala, deslumbrante como el súbito relámpago que abre el espacio a otra realidad. Es la realidad del absoluto que está fuera del transcurrir, alcanzada a través del amor. [à] Imagen y metáfora lo vencen todo, laten en todo el libro, un libro que contiene auténtica poesía, poesía que emite irisación, como la perla y que, como ésta, cuando está en la concha, es secreta. Ahora el lector tendrá que abrir las valvas, las tapas del libro y, al hacerlo, recibirá asombrado los siete colores del arco iris».