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À première vue, un jeune homme un peu las de la vie qu'il mène depuis trois ans avec Jeanne. Et une rencontre : Théa. À seconde vue, on se demande si ce n'est pas plutôt Charles, l'amant de Théa, qui compte pour ce Daniel Dongris. À troisième vue on s'aperçoit que, décidé, comme il dit, à être peintre, Daniel n'a jamais peint une seule toile et peut-être n'arrivera jamais à peindre. Alors, s'agit-il d'un nouveau témoignage sur le mal de vivre ? Le " ton " Banier justifierait-il à lui seul ce livre ?
En réalité, Jeanne, Théa, Charles, la peinture, rien de cela n'est bien important. Toutes ces apparences de sujets servent à cacher le sujet. Dans son premier roman, les Résidences secondaires, François-Marie Banier avait déjà réussi à éluder ce qu'il avait à dire, avec la gaieté trompeuse du fantaisiste. Dans le Passé composé, il y avait bien une passion, une vraie, mais des deux héros l'un se punissait en se tuant et l'autre en perdant la raison. Aujourd'hui, l'auteur ne cherche plus ni à amuser ni à troubler : le comble du désenchantement, ou le comble de l'espoir.
Daniel ? Quelqu'un qui se cherche, qui cherche sa vérité à travers les faux-semblants de l'amour. Mais peut-on se trouver ? Qui peut-on trouver en soi qui ne soit pas l'éternel petit garçon que précisément il faut fuir ? L'enfance, les souvenirs brisés d'une enfance incomplète hantent ce livre triste comme les échos d'un chant de Mahler ; et on comprend pour finir quel courage il a fallu à l'auteur pour inscrire au début de son roman ces quatre mots que toute l'histoire racontée désavoue, ces quatre mots magiques jetés comme un propitiatoire talisman : " la tête la première ".