Dans le volume 1, intitulé Colère, Courage, Création politique, nous partons d'interrogations générales qui ont ouvert le colloque : une Université libre au XXIe siècle ? Pour qui ? Pourquoi un colloque de théorie politique a-t-il un sens pour le mouvement de résistance ? Pour ensuite envisager le cadre général des transformations des rapports de pouvoir et de la guerre (violence extrême, déterritorialisation de la guerre, écarts abyssaux des inégalités, racisme, etc.). Réfléchir à la « guerre au carré » pour mettre un terme à la guerre infinie du monde fini (André Tosel) ? Quelles menaces pour l'intimité ? Où en est la notion de guerre juste ? Ces questions ont été abordées depuis des pratiques de résistance, de responsabilités professionnelles, politiques. Elles ont été abordées depuis l'esclavage, l'impérialisme, la situation des femmes, de générations dépossédées par la violence (grand-père paysan, petit-fils déplacé, en Colombie), l'expérience de l'exil, la situation de violence en Chine, en Iran, en Colombie, au Chili, en Suisse, depuis le pas de côté des hommes modernes devant l'abîme de l'anéantissement au XXe siècle. Le volume présente aussi le texte d'une pièce de théâtre, Gauches (Jose Lillo), inaugurée lors du colloque de Lausanne.