En vingt ans, le génocide des Tutsi au Rwanda est devenu un véritable objet de création littéraire et cinématographique. Dans la mesure où une mémoire médiatique de l'événement, souvent tronquée et partielle, préexiste au travail des écrivains, cet ouvrage questionne, d'un point de vue éthique et esthétique, les rapports à la construction et à la transmission de la mémoire que peuvent entretenir la littérature et les images médiatiques. Peut-on ainsi parler d'un style « iconique » ? En quoi réside la spécificité de la transmission littéraire ? Cette étude contribue ainsi à forger une théorie littéraire résolument contemporaine de la transmission, interrogeant tout à la fois la place de la littérature et celle du génocide dans notre société.