La véranda
Il s'agit d'une montagne qui n'est nullement magique : cette véranda, dans un sanatorium des Alpes, est la terrasse commune à la population masculine des lieux, et où le narrateur, un jeune avocat, l'un des rejetons de la famille placée au centre du Jour du jugement, fait l'apprentissage d'un monde trop humain, toutes classes et toutes régions d'Italie confondues, où la hantise de Sa maladie - le thermomètre, la balance - mais aussi quelque amour ou amourette - car la séparation entre sexes n'y est pas absolue - scandent les journées en chaise longue.
On y voit naître, en pleine jeunesse, une âpre méditation qui aboutira au « jugement » : un jugement qu'incarne l'un des personnages les plus singuliers du livre, un certain Aubergine, oublié par la mort aussi bien que par la vie.