La Veuve enchantée est un rêve de plus - une réalité neuve - inspiré par les deux muses qui m'ont naguère contraint à composer un Amphitryon 39 après que mon père eut jadis écrit Amphitryon 38.
Ici, il ne s'agit pas d'une suite mais d'un inversement : tout ce qui y est vrai est faux ; tout ce qui y est faux est vrai. Et d'abord l'importance des hommes, de l'homme dont on ne sait si les gracieuses protagonistes à l'unique visage se l'arrachent ou se le partagent, l'adorent ou le haïssent.
La Veuve enchantée, c'est aussi le portrait, outrancier ou pâli, de ces héros du sexe fort qui ont passé sur le chemin, à la fois plat et escarpé, de l'auteur dramatique ou du politique que j'ai été et que je suis sans l'être tout à fait.
J'en ai déjà trop dit. Place au vrai clair-obscur !
J.-P. G.