Considéré par son auteur comme l'écrit le plus estimable qu'il eût produit, cette biographie vivante du père de Restif, laboureur bourguignon doté de quatorze enfants, reste une des peintures les plus précises de la condition paysanne peu avant la Révolution et une excellente source de renseignements sur le monde rural en France au dix-huitième siècle. Restif parle ainsi de La Vie de mon père : "Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l'impression du Nouvel Abeilard, à laquelle j'avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l'écrivis tout d'un trait, car je ne fus occupé d'autre chose, tant que l'impression dura" (cité par Rives Childes, 248).
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