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Avec l’arrivée au pouvoir à Ottawa des libéraux de Wilfrid Laurier en 1896 s’ouvrent pour le Canada des années de prospérité économique et de croissance démographique mais aussi d’acerbes conflits politiques qui marqueront tout le pays. Au Québec, les mouvements d’industrialisation et d’urbanisation s’accélèrent, non sans résistance. Appel d’air pour les uns, menace pour les autres, la migration vers la modernité ébranle les colonnes de l’identité nationale.
La période 1895 à 1918 voit Montréal s’affirmer comme pôle culturel. La concentration de la presse durant ces années y attire de plus en plus les activités littéraires, alors que l’Université Laval de Montréal, deux nouvelles bibliothèques publiques, des scènes nombreuses et un important éditeur, en assurent le soutien. Avec les décès d’Arthur Buies, de l’abbé Henri-Raymond Casgrain, de Jules-Paul Tardivel et de Louis Fréchette disparaît une époque. La relève se presse maintenant à l’École littéraire de Montréal, où passe en météore Émile Nelligan, tandis que Françoise, bientôt rejointe par d’autres journalistes, ouvre des voies différentes de celle empruntée par Laure Conan pour l’écriture des femmes. Le nationalisme inspire tant la plume acérée des publicistes Olivar Asselin et Jules Fournier qu’une réaction régionaliste lancée à Québec par le jeune professeur de littérature Camille Roy. Les recueils de Blanche Lamontagne, Les rapaillages d’un jeune professeur d’histoire de Montréal, Lionel Groulx, et le roman Maria Chapdelaine d’un écrivain français, Louis Hémon, en favorisent la diffusion rapide et se conjuguent pour vanter les beautés du « pays laurentien ». Un certain nombre de jeunes écrivains – dont René Chopin, Guy Delahaye, Marcel Dugas et Paul Morin –, soucieux de littérature pure, s’opposent pourtant à cette esthétique. Vite brocardés parce qu’ils préfèrent Paris à la Laurentie, les « exotiques » réussissent cependant à animer un temps une revue qui passera à l’histoire, Le Nigog.
Cette collection présente non seulement le fait littéraire et l’examen des textes, mais aussi l’analyse du processus de leur production et de leur réception. Elle offre aux étudiants, aux enseignants et aux spécialistes une solide synthèse qui s’inspire d’une approche originale et d’une recherche de première main.
Le premier tome (1764-1805 : La voix française des nouveaux sujets britanniques) et le quatrième tome (1870-1894 : « Je me souviens ») de La vie littéraire au Québec ont respectivement été lauréat (1992) et finaliste (2001) du prix Raymond-Klibansky.