Cet éloge de la solitude est aussi un manuel chrétien de la vie lettrée. Elle s'écoule loin de l'agitation des villes, dans la conversation de l'âme avec elle-même, avec les livres, avec de rares amis. Ordonnée aux fins dernières, le repos en Dieu ; elle désigne les vraies richesses où s'allient méditation des textes, écriture, prière, présence apaisée de la nature. Ainsi se gagne l'unité avec soi-même.
Voici le premier programme de l'humanisme naissant, l'aveu inédit d'une conscience littéraire du monde.